La Ville de Joigny a pris acte
avec sérénité
agacement de
la décision du Tribunal Administratif de Dijon relative à celle prise par le maire, Bernard Moraine, de signer le marché de maitrise (avec un accent circonflexe, SVP) d’œuvre dans le dossier de
la médiathèque. Elle vient ainsi clarifier une simple différence d’interprétation non, il ne s'agit nullement d'une simple interprétation des textes de loi en la matière. Si le juge reconnait (avec un
accent circonflexe, SVP) un vice de forme sans conséquence le juge n'a pas écrit "sans conséquence", il rejette très clairement la demande d’annulation du contrat formulée par Mme Bourassin et
constate dans le même temps que les crédits nécessaires à l’opération figurent bien au budget 2012 ils n'y figuraient pas lorsque le maire a signé, c'est ce qui
lui est reproché et que la régularisation comptable a été opérée par la Ville de Joigny. Il s’agit de fait d’un coup d’épée dans l’eau non, pas du tout : la décision du juge prouve que le maire n'avait pas le droit d'engager une telle somme à l'époque où il a signé puisque le
projet de médiathèque se poursuit comme prévu et selon le calendrier initial. Cette décision n’aura absolument aucune conséquence sur la durée et la teneur des travaux, pas plus qu’elle ne
nécessitera la présentation d’un nouveau rapport au Conseil municipal. On peut dès lors s’interroger sur les motivations de la frénésie ??? procédurière de Mme Bourassin tous les Joviniens sont en droit de s'attendre à ce que le maire se conforme aux règlements et qu'il s'abstienne
de signer des engagements de dépenses, quand il n'a pas le droit de le faire. Ce qu’elle tente de présenter comme une victoire personnelle est un
non-évènement juridique et politique le mot "événement" est certes trop fort, mais si la décision du juge incite le maire à ne pas s'écarter dorénavant de ce
qu'il est autorisé à faire, ce sera en effet une victoire pour l'avenir, une vaine tentative d’entraver notre volonté de modernisation et de redynamisation
d’une ville qu’elle et ses amis ont plongé (avec un e à plongée, SVP) dans l’immobilisme (vous parlez d'immobilisme ? avec la salle Debussy, la piscine, la réfection de la rue Cortel et autres ?????)pendant 30 ans. C’est en revanche un réel gaspillage d’argent public : les joviniens doivent savoir que la Ville a dû s’acquitter de plus de 13 000€ de frais d’avocat
pour défendre les intérêts de la collectivité et répondre aux gesticulations juridiques stériles de l’élue de la droite locale ces frais n'ont pas été rendus
nécessaires par l'introduction de l'action en justice : ils ne l'ont été que parce que le maire a commis une grossière erreur administrative ; les gesticulations
rédactionnelles pour tenter de minimiser l'erreur du maire sont parfaitement déplacées.En agissant de cette manière, cette dernière nuit à l’intérêt
général donc l'erreur du maire a nui à l'intérêt général dans le seul but de servir son intérêt particulier : celui de
faire parler d’elle. C’est une publicité cher payée par le contribuable. Cet assaut de mauvaise foi est immense et franchement intolérable : si cette action en
justice a, par la faute du maire, coûté 13 000 € au contribuable, cela reste tout de même une goutte d'eau par rapport au coût fixé très provisoirement pour les travaux envisagés pour la
bibliothèque : près de 2.300.000 € !!! Ne s'agit-il pas là d'un projet où l'intérêt du contribuable a été complètement perdu de vue ?
Je poursuis mes commentaires.
Depuis quelque temps déjà, la communication émanant de la mairie se dégrade nettement. Quand nos élus comprendront-ils que les lecteurs de blogs ont la faculté d'analyser ce qu'ils lisent et ne croient pas, les yeux fermés, tout ce qu'on leur raconte ? Le lecteur se trouve humilié par le texte publié par la municipalité : c'est une atteinte à son discernement personnel et à ses capacités de compréhension.
Prendre le lecteur pour un être forcément naïf et inculte, c'est dangereux : le lecteur est aussi un électeur.
Un Jovinien sachant lire